Je viens d’écouter avec émotion le dernier Pink Floyd. (c'est pas Old West mais....)
Vingt ans après leur dernier album,
Pink Floyd sort
The Endless river, recueil d'enregistrements anciens mais inédits, en guise de point final.
Si le titre, «La rivière sans fin», suggère l'infini, il s'agit bien du dernier disque du groupe, promet son guitariste
David Gilmour, 68 ans, à l'origine du projet avec son vieux complice à la batterie,
Nick Mason.
Voulu comme un hommage au claviériste
Rick Wright, décédé d'un cancer en 2008, l'album s'appuie sur les chutes et ébauches des sessions d'enregistrement de
The Division Bell, sorti en 1994. Ce dernier devait être au départ être un double album avec une partie instrumentale. Mais faute de temps, le matériel est resté dans les placards, jusqu'à ce que Gilmour et Mason décident il y a deux ans de le ressortir, ajouter «quelques guitares par-ci, un peu de batterie par-là» et réenregistrer plusieurs morceaux.
Musicalement, le disque ne déstabilisera pas les fans de toujours au risque de refroidir de nouveaux amateurs, faute de morceaux rapidement accessibles. Découpé en quatre parties, et quasiment exclusivement instrumental à part le conclusif
Louder Than Words, chanson déjà diffusée depuis quelques semaines,
The Endless River met en vedette la musique de Pink Floyd et rien que la musique.
Soit un dialogue mille fois réinventé entre les synthés polymorphes de Rick Wright et les guitares aériennes de David Gilmour. Le disque débute ainsi par une intro planante uniquement au clavier (
Things Left Unsaid) avant de nous embarquer sur cette «rivière sans fin» qui, pendant un peu plus de 50 minutes, va nous promener dans des paysages sombres ou plus luxuriants. Une dernière croisière qui s'avère tantôt calme (
Ebb and Flow), tantôt plus tumultueuse (
Sum,
Allons-y, en français dans le titre).
L'album ramène souvent aux années 90, époque de l'enregistrement de ces bandes, mais peut aussi évoquer les années 80 quand surgit un saxophone vintage sur
Anisina ou nous attirer vers le futur avec les dissonances synthétiques de
Calling. Le tout se déploie avec élégance même si certains regretteront sans doute que les voix soient à ce point absentes, reléguées à la chanson finale, dont les paroles ont été écrites par
Polly Samson, la femme de David Gilmour, si on excepte la petite apparition de celle de
Stephen Hawking.
(sources internet)A découvrir et a garder sous l’oreiller pour les Cows boys de ma génération élevés avec ce groupe mythique.